Nouvelle mue esthétique - et de quel ordre ! - pour la Riviera de 1971. A cette occasion, la voiture est encore allongée et l'empattement passe maintenant à 122 inches, soit pas moins de 3,10 mètres. Les lignes hors du commun de cette nouvelle Riviera dessinent une sculpture comme peu de voitures nous ont donné à voir, et que seul le design américain pouvait engendrer. L'auteur en est Donald Lasky, qui a remplacé David Holls à la direction du style Buick en 1968. Articulé autour d'un losange, représenté par la symétrie des deux capots pointus, le dessin d'une grande homogénéité exprime une rare force. La partie arrière fastback, qui s'achève en poupe de bateau (boattail), est un chef-d'œuvre, quoique très controversé à l'époque. Elle n'est pas sans rappeler le coupé Corvette Sting Ray de 1963. Bill Mitchell, qui tenait beaucoup à ce trait original, insista pour qu'il fût adopté. Le beau dessin du pavillon et de sa lunette arrière, ainsi que les hanches nerveuses de la voiture, lui confèrent son inimitable caractère - la voiture pouvait être équipée d'un toit en vinyle, dont l'effet est par ailleurs désastreux ! Campée sur ses larges voies, avec son allure trapue et ses arêtes vives, la voiture exprime la puissance et l'agressivité d'une machine féroce.
samedi 16 août 2014
Buick Riviera GS 1971 par Road Signature
Nouvelle mue esthétique - et de quel ordre ! - pour la Riviera de 1971. A cette occasion, la voiture est encore allongée et l'empattement passe maintenant à 122 inches, soit pas moins de 3,10 mètres. Les lignes hors du commun de cette nouvelle Riviera dessinent une sculpture comme peu de voitures nous ont donné à voir, et que seul le design américain pouvait engendrer. L'auteur en est Donald Lasky, qui a remplacé David Holls à la direction du style Buick en 1968. Articulé autour d'un losange, représenté par la symétrie des deux capots pointus, le dessin d'une grande homogénéité exprime une rare force. La partie arrière fastback, qui s'achève en poupe de bateau (boattail), est un chef-d'œuvre, quoique très controversé à l'époque. Elle n'est pas sans rappeler le coupé Corvette Sting Ray de 1963. Bill Mitchell, qui tenait beaucoup à ce trait original, insista pour qu'il fût adopté. Le beau dessin du pavillon et de sa lunette arrière, ainsi que les hanches nerveuses de la voiture, lui confèrent son inimitable caractère - la voiture pouvait être équipée d'un toit en vinyle, dont l'effet est par ailleurs désastreux ! Campée sur ses larges voies, avec son allure trapue et ses arêtes vives, la voiture exprime la puissance et l'agressivité d'une machine féroce.
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